Des œuvres à découvrir et à retrouver
Nous avons peu d’informations, à part un titre, d’une série d’œuvres exposées, par exemple, au salon de l’Essor, entre 1887 et 1892.
Régulièrement, des œuvres de Jean Delville passent en ventes publiques. Elles proviennent de différents horizons. Parfois, elles sont restées au sein d’une famille pendant des années.
Œuvre retrouvée: L’Affamé, mis en vente à Bruxelles
Isodore Van Cleef décrit l’œuvre en p.178 du journal La Libre Esthétique dans son compte rendu de la XIIe exposition annuelle de l’Essor du 24 mars 1888.
« L’Affamé est une jolie étude de raccourci. À la fenêtre d’une cuisine brillamment éclairée et de laquelle s’échappe sans doute des parfums appétissants, est penché, ramené sur son arrière-train, un gamin de ruelle dont l’œil scrutateur cherche à deviner le mystère des casseroles. »
Ce titre se retrouve dans le catalogue du salon de l’Essor de la même année. Ces données permettent de certifier le titre de cette œuvre.
Œuvre connue, non localisée: La Chair et L'Esprit
D’autres œuvres sont connues, mais nous ne pouvons pas les localiser, par exemple, la version définitive de la Chair et l’Esprit exposé au salon de la Rose+Croix en 1892. Elle a encore été photographiée, en noir et blanc, en 1955, lors de l’exposition en hommage à Victor Rousseau et Jean Delville à l’hôtel communal de Forest-Bruxelles. Cette photo donne une idée de ses dimensions. Par bonheur, une esquisse peinte à l’huile a été vendue aux enchères ces dernières années. Elle nous éclaire sur le contraste coloré de l’œuvre.